Entre pêche durable et économies d'énergie, le groupe Réunimer est plus que jamais investi dans la protection de l’environnement.
Détenteur de la marque Nou La Fé via sa filiale de transformation locale de poisson Réunion Pélagique Traiteur, ses engagements prennent la forme d'actions concrètes, comme l’illustre la récente obtention de la certification internationale « Pêche durable » du Marine Stewardship Council (MSC) pour l'activité de pêche d'espadon.
Cette certification, obtenue avec les autres acteurs de la pêche palangrière d’espadon et le concours de l’ARIPA (Association Réunionnaise Interprofessionnelle de La Pêche et de l'Aquaculture), signifie que Réunimer et sa filiale Enez répondent aux différentes exigences du label grâce à une technique de pêche sélective. Concrètement, les hameçons et appâts utilisés permettent de cibler les spécimens ayant déjà atteint la maturité sexuelle.
Une manière d'assurer le renouvellement des ressources marines, d’épargner les espèces menacées et protégées et plus largement de pérenniser les activités de pêche professionnelle sur l’île et garantir l'avenir de la filière. Pour Sébastien Camus, Président du groupe Réunimer, « c’est le résultat d’un travail d’équipe au sein de l’armement Enez et de nos ateliers de valorisation qui, pendant plusieurs années, ont anticipé et su répondre aux exigences du label MSC ».
Pour les consommateurs, se tourner vers un produit labéllisé MSC, facilement identifiable grâce au fameux logo MSC, est une démarche écologique qui participe à la protection de l'environnement marin. « Les mœurs et les habitudes des Réunionnais changent et nos équipes travaillent chaque jour à fournir des produits de qualité qui répondent aux besoins de nos clients », précise Jérémy Mousson, responsable communication du groupe.
Nouvelle centrale photovoltaïque : 55 tonnes de Co² économisées en cinq mois
Mais ce n'est pas tout. Réunimer n'est pas seulement exemplaire en mer, le groupe l'est aussi... sur terre. Il y a plusieurs mois, l'entreprise a commencé par remplacer sa centrale de production de froid négatif par une centrale biétagée au CO² moins énergivore, qui n'utilise plus de gaz fluoré et limite donc fortement l'impact sur le réchauffement climatique.
Plus récemment, en octobre dernier, Réunimer a investi dans une centrale photovoltaïque de 232 Kwc sur le toit de son atelier de transformation de poisson, au Port. Installée grâce au soutien de l'Ademe et la BPI (Banque Publique d'Investissement), elle permet à l'entreprise d'économiser 30 à 40% de la consommation électrique de ses chambres froides. Depuis cinq mois, ce sont 55 tonnes de Co² qui n'ont ainsi pas été consommées.
« Nous avons également installé une surtoiture avec des tôles réfléchissant le soleil et une isolation en sous-face. Cela permet de diminuer la chaleur sous les combles et de limiter en complément la consommation électrique pour nos chambres froides », précise Philippe Guérin, Directeur Général de Réunimer et Associé en charge de l'armement. Une installation réalisée via le dispositif des CEE (Certificats d'Economie d'Energie) proposé par EDF.
Enfin, et toujours dans le cadre des actions menées suite au Bilan Carbone diligenté par le groupe, Réunimer installe actuellement 33 brasseurs d'air. Là encore, l'entreprise s'appuie sur le dispositif des CEE mais également sur le programme ASSure, coordonné par l'ADIR. Un bel exemple à suivre.
La marque Nou la fé est cofinancé par l'Union Européenne et la région Réunion.